L’antenne provinciale du Programme de lutte contre le paludisme (PLP) s’inquiète du taux de prévalence du paludisme dans la province du Sud-Kivu. Il est, d’après le programme de 170 cas pour 1000 habitants. Ces chiffres ont été donnes ce lundi 25 avril, à l’occasion de la journée dédiée à la lutte contre le paludisme. Le programme provincial insiste sur l’utilisation correcte des moustiquaires imprégnées d’insecticide et sur l’assainissement du milieu.
Officiellement, le paludisme est pris en charge gratuitement dans les structures de santé du Sud-Kivu. Il s’agit notamment de la consultation, du test de diagnostic rapide et de médicaments que le gouvernement et ses partenaires mettent à la disposition des malades.
Les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés.
C’est ainsi qu’au moment de sa première consultation prénatale, la femme enceinte reçoit un traitement préventif et une moustiquaire imprégnée d’insecticide.
L’enfant de moins de cinq ans reçoit également le même type de moustiquaire lorsqu’il termine son calendrier vaccinal.
Toutefois, le défi aujourd’hui pour le PLP est le faible taux de fréquentation des consultations prénatales.
Cette situation ne favorise pas une bonne prévention. Par ailleurs, l’assainissement du milieu pose un problème. Car les endroits insalubres peuvent constituer des gîtes pour les moustiques. Le PLP invite donc la population à procéder régulièrement au drainage des eaux stagnantes.
