Révision de la loi électorale : la machine à voter et la cartographie électorale au centre du débat à l’Assemblée nationale

Les députés nationaux poursuivent ce mardi 26 avril à la chambre basse du Parlement, leur troisième jour de débat général sur la loi électorale entamé depuis vendredi 22 avril.  

Au cours de la séance du lundi 25 avril, la majorité des députés proposent la « suppression de seuil de représentativité ». Par rapport à l’interdiction de designer un membre de la famille pour la suppléance, les députés veulent se choisir eux-mêmes leurs suppléants car, il s’agit d’une question de confiance.  

Les élus plaident notamment pour la suppression de l'élection des gouverneurs au second degré afin qu’ils soient directement élus par la population.  

Des questions ayant trait à la fiabilité de la machine à voter ont fait également débats. 

« Il y a eu beaucoup de controverse autour de la machine à voter. Pour certains c’est une machine à voler, pour d’autres, machine à tricher. Alors comme la question est revenue sur la table et que nous allons en 2023 aux élections, j’ai voulu que soit précisé à l’opinion l’aspect de dire nous allons dans quel format de vote. Si les bulletins sont là, qu’on adopte un principe : soit qu’on vote par bulletin soit on continue par la machine à voter. Donc nous devons lever les options pour ne pas laisser l’ambigüité dans l’opinion », a expliqué le député Emmanuel Leku, élu de Mambasa.  

L’autre question évoqué est celle liée à la cartographie électorale qui ne correspond pas aux limites administratives, qui est source des tensions entre les communautés locales. 

 « Il y a le problème de la cartographie électorale et la cartographie administrative. Les limites administratives ont toujours existé mais quelque part, dans d’autres coins ça ne se marie pas avec la cartographie électorale. Ce qui pose maintenant un conflit entre communauté. Et là, c’est comme si la CENI devenait un cadre géographique pour délimiter les cartes administratives. C’est qui n’était pas bon pour moi. Il fallait qu’on puisse corriger ça à temps pour ne pas laisser les conflits dans les milieux parce que nous sommes tenus à vivre en symbiose », a poursuivi le député Emmanuel Leku. 

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