L’organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) organise une formation pour les policiers et les journalistes depuis le mardi 10 mai à Bukavu (Sud-Kivu).
Le but est d’amener les agents de forces de l’ordre à s’imprégner du rôle et de la fonction des journalistes. Quant aux journalistes, qu’ils puissent à leur tour comprendre les restrictions à la liberté de la presse dans des situations d’exception.
L’UNESCO s’engage à promouvoir les relations de travail professionnelles et harmonieuses entre la presse et les forces de l’ordre.
« La formation se justifie au regard d’un rapport général fait par l’UNESCO à l’échelle planétaire. Ce rapport qui renseigne qu’il y a eu beaucoup plus de répressions à l’encontre des journalistes lors des manifestations publiques. Les moyens utilisés par les forces de la police lors des manifestations publiques partout au monde sont à l’encontre de la liberté de la presse. Il y a des journalistes qui viennent couvrir les manifestations, ils sont violentés, caméras confisqués, micros confisqués, parfois même certains sont victimes de répressions avec des balles », a expliqué Joseph Poto Poto, spécialiste des programmes information et communication au bureau de l’UNESCO à Kinshasa.
« L’UNESCO avait conçu un module pour justement former les policiers et les journalistes ensemble, pour arriver à améliorer les pratiques de sécurisation des journalistes lors des manifestations publiques », a-t-il ajouté.
Cette formation des journalistes et policiers se clôture le jeudi 12 mai.