Nord-Kivu : des jeunes de Butembo appelés à adhérer à l’armée pour combattre l’insécurité

Le Conseil urbain de la jeunesse de Butembo (Nord-Kivu) invite les jeunes à adhérer au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), afin de combattre l’insécurité. Le président de cette structure, Franck Mukenzi, a lancé cet appel mercredi 6 juillet, à l’issue d’un atelier de réflexion entre le groupe de travail thématique « Défense et Sécurité » de la société civile et le conseil urbain de la jeunesse de Butembo. 

Ces deux structures ont débattu autour du thème : « Comment les jeunes peuvent intervenir dans la lutte contre l’insécurité qui prévaut actuellement dans la ville de Butembo » ? 

L’objectif de cette rencontre était d’encourager les représentants des groupes de pression et les représentants des jeunes à sensibiliser leurs bases à la vigilance et à se désolidariser des groupes armés Maï-Maï. 

« Si donc aujourd’hui nous voulons aussi combattre réellement cette hémorragie sécuritaire, nous sommes toujours appelés à adhérer aux forcées armées de la République, le seul bouclier que nous avons pour lutter contre cette insécurité », a déclaré Franck Mukenzi. 

Il appelle les jeunes à une collaboration permanente avec la Police nationale congolaise (PNC), les FARDC et ainsi que les services de renseignements. 

« De fois les gens sont dans ces groupes armés sans raison. Certains y vont parce qu’ils veulent sauver la situation sécuritaire, d’autres y vont parce qu’ils n’ont pas pu mener la vie sociale dans la ville, donc ils n’ont pas du travail, la vie économique devient compliquée et ils vont y aller, et la plus grande recommandation que nous nous sommes dit dans ce sens-là est que tous ceux qui sont en hypocrisie, ils doivent savoir qu’ils sont en train de jouer contre eux-mêmes », a ajouté Franck Mukenzi. 

Il indique que le Conseil urbain de la jeunesse a déjà avancé certaines stratégies, notamment la vigilance. 

« Tout mouvement suspect doit être dénoncé le plus tôt possible, on doit aussi s’interconnecter. Nous avons nos représentants dans tous les quartiers de la ville de Butembo de telle sorte que les alertes arrivent le plus tôt possible », a conseillé M. MUkenzi. 

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