Environ 4 800 finalistes du secondaire affrontent , depuis ce lundi 18 juillet, les épreuves de l'Examen d’Etat dans ville de Beni (Nord-Kivu)
Si la sécurité est garantie dans les onze centres de la ville, dans le territoire de Beni, où règnent encore l’insécurité et les affrontements entre l’armée et des groupes rebelles, certains centres ont été délocalisés pour des endroits plus sécures.
Parmi les finalistes l’on retrouve plusieurs déplacés de guerre venus de différentes zones où leurs écoles respectives ont été fermées à cause de l’insécurité.
« Quelques déplacés ont été admis parce que, ils ont quitté leurs régions insécurisées pour venir ici, mais ils vont passer l’examen au nom, en lieu et place de leurs milieux. Ils marquent les milieux, ils marquent les centres d’où ils viennent et tout cela s’arrange comme les années antérieures », a déclaré le responsable de sous division provinciale à Beni-ville, Olivier Lenge Matsoro.
L’autorité urbaine qui a lancé ces épreuves ce lundi 18 juillet, veut voir les candidats de Beni être classé parmi les meilleurs pour cette session, malgré les tensions armées dans la région.
« Nous avons besoin des résultats dans cette ville de Beni. Vous savez l’année passée nous étions presque la dernière en pourcentage aux examens d’Etat. Mais cette fois-ci, nous voulons aussi être classés parmi les meilleurs. Je demande aux parents de bien encadrer les enfants, que ces enfants soient concentrés motivés pour affronter ces quatre jours. » a rappelé le commissaire supérieur principale et maire de Beni, Narcisse Muteba Kashale.
Si tout se passe bien en ville de Beni, les mêmes dispositions sécuritaires ont été prises pour les centres à l’intérieur du territoire dont la plupart délocalisés à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, mais aussi à Mutwanga, Bulongo et même à la cité frontalière de Kasindi.
