Bukavu: plaidoyer pour la restauration de la confiance entre la MONUSCO et la population

La MONUSCO et toutes les couches sociales de la province réfléchissent, depuis ce mardi 30 août à Bukavu, sur la nécessité de restaurer et renforcer les relations de confiance entre elle et les communautés locales. Ces assises des deux jours sont présidées par le gouverneur de la province du Sud-Kivu. 

Autour de la table se trouvent la cheffe du Bureau de la MONUSCO/Sud-Kivu ainsi que des autorités politico-administratives, militaires et coutumières, les représentants d’organisations de la société civile dans toute sa diversité, les confessions religieuses. Les participants viennent de quatre coins de la province.

Cet atelier part d’un constat : la confiance perdue entre la MONUSCO et les communautés locales de la province du Sud-Kivu, à la suite de récentes manifestations dirigées contre elle. Voilà pourquoi il faut un nouveau bail de confiance entre les deux parties. 

Ainsi, trois temps forts ont marqué la séance d’ouverture solennelle de cet atelier. D’abord le discours du maire de Bukavu, pour qui ces assises permettront de poser le diagnostic de cette confiance rompue, dégager des pistes de solution et dresser des perspectives. 

Quant à Cecilia Piazza, cheffe de la MONUSCO au Sud-Kivu, elle espère que l’analyse conjointe du contexte actuel pourra déboucher sur la formulation et l’adoption des recommandations pour apaiser les tensions et consolider les relations entre les différentes parties prenantes du Sud-Kivu. 

Enfin, Theo Ngwabidge Kasi, gouverneur du Sud-Kivu, a souligné le fait qu’il y avait également des indicateurs positifs de la présence de la MONUSCO, particulièrement dans sa province. Et donc, il ne faut pas briser totalement cet élan de solidarité internationale sans oublier bien entendu, les préoccupations légitimes du peuple.

 

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