Beni : les écoles s’activent pour accueillir les élèves

La rentrée scolaire s’annonce bien dans la ville de Beni. Même si jusque-là il s’observe une timidité sur le marché de vente des fournitures scolaires, les préparatifs vont bon train dans les écoles. Un reporter de Radio Okapi l’a constatee mercredi 31 août 2022.

Au complexe scolaire Marie Corasson, une école conventionnée catholique agrée, les inscriptions ont commencé depuis le 25 aout pour les nouveaux venus et la confirmation de place pour les anciens. Tout est fin prêt pour débuter l’année scolaire lundi prochain, fait savoir sœur Kavugho Meso Lucie, directrice de l’école :

« Il y a un bon nombre des parents qui sont en train de venir pour inscrire leurs enfants et les anciens aussi sont en train de passer pour la confirmation des places. En date du 29 aout, nous avons passé une grande réunion d’ouverture avec tous les enseignants et nous avons tracé les grandes lignes pour cette année qui commence. »

La réussite de l’enfant dépend de réalités du départ, a mentionné une dame venue confirmer la place de son enfant :

« C’est mieux de venir avant. C’est dans le cadre de le préparer psychologiquement (l’enfant). Elle a son uniforme, elle a un cartable, cahiers. En tout cas elle se sent bien. Ça va jouer sur sa réussite. »

Un peu à côté, se trouve l’Institut de l’Avenir de Beni (IAB), une école privée. Là, l’ambiance reste la même. Une dame rencontrée sur place estime qu’elle trouve nécessaire d’amener son enfant dans une école privée, au regard des grèves souvent observées dans les écoles publiques.

« Je change de conventionnée jusqu’à privée ; parce que vraiment avec la gratuité je vois, ça ne va pas. Tu dors aujourd’hui en sachant que l’enfant va aller demain à l’école, tu arrives demain il y a grève de deux mois, de trois mois. Dans les privés, il n’y a pas de grève ».

Cependant, l’ambiance reste encore timide sur le marché des fournitures scolaires. Quelques parents rencontrés, disent ne pas disposer de moyens nécessaires pour s’en procurer ; au regard du nombre de leurs enfants et du prix des fournitures qu’ils jugent élevé.

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