Bukavu : des anciens travailleurs journaliers de la SNEL exigent d’être réhabilités dans leurs fonctions

Des anciens travailleurs journaliers de la Société nationale d’électricité (SNEL) à Bukavu (Sud-Kivu), renvoyés de cette entreprise depuis deux ans, exigent leur réintégration conformément à la décision de l’inspection de travail.

Dans une interview, mercredi 21 septembre à Radio Okapi, les délégués de ces anciens travailleurs journaliers disent avoir été écartés de la SNEL alors qu’ils ont passé un contrôle physique en 2019.

Selon eux, tout a commencé juste après la guerre du RCD en 2003, lorsque la direction générale de la SNEL avait décidé d’un contrôle physique pour détecter les agents fictifs à Bukavu qui avait été durant quelques années sous occupation d’une rébellion armée, donc n’était pas sous la totale gestion de la direction générale.

« Avant la guerre RCD, nous étions des agents SNEL. Viendra alors une commission de Kinshasa pour venir voir exactement si nous existions exactement parce qu’avec la guerre il y avait eu des morts. Et après cela, une délégation était venue encore de Kinshasa en 2019 pour voir réellement si nous existions et nous avions passé notre contrôle. Nos confrères ont eu leurs matricules, nous autres, nous n’avons pas eu nos matricules », a révélé l’un de ces anciens travailleurs journaliers de la SNEL, Ghislain Kahuli Kahimbi.

Ils ont alors saisi l’inspection du travail qui leur avait donné gain de cause :

« On nous a renvoyé à l’inspection du travail qui a trouvé qu’il fallait que la SNEL nous intègre dans nos droits ce que jusque-là, la SNEL n’a pas respecté ».

Le directeur provincial de la SNEL, Jovie Mulemangabo demande à ces travailleurs journaliers de prendre leur mal en patience :

« Ce sont des journaliers qui travaillaient ici à la SNEL Bukavu. Ce problème est connu par la hiérarchie à Kinshasa. On leur avait dit d’attendre jusqu’à ce qu’il y ait un mouvement du personnel. On a beaucoup de cas pareils, il n’y a pas qu’eux qui sont concernés ».

La solution ne peut être trouvée que par la direction générale de la SNEL à Kinshasa. 

Lire aussi sur radiookapi.net: