Félix Tshisekedi aux investisseurs à Londres : « Ne considérez pas notre faiblesse, mais notre volonté de changement »

« Ne considérez pas notre faiblesse, mais notre volonté de changement ».  Cette déclaration est du Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi ce mardi 18 octobre à Africa Summit 2022 », le rendez-vous économique annuel de Financial Times à Londres en Grande Bretagne. Il s’adressait aux investisseurs, désireux de s’implanter en RDC.

Organisé sous le thème : « Investir en Afrique », le sommet a réuni des délégations de haut niveau de gouvernements, d'entreprises, de décideurs politiques et d'investisseurs. 

« Ayant fait de l'investissement l'une des pierres angulaires pour le développement de mon pays, j'ai impulsé un ambitieux programme de réformes économiques visant à faire de celui-ci, un hub d'attractions », a expliqué Félix Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais qui s’est aussi exprimé en sa qualité de président   de la CEEAC et de la SADC, est revenu sur les enjeux et les défis auxquels la RDC fait face sous sa présidence.

Les causes de la guerre d’agression que lui impose le Rwanda via les terroristes du M23, la question de la préservation de l’environnement, le climat des affaires, les possibilités d’investissement, les opportunités offertes dans l’économie verte,… une façon pour lui de donner des réponses à la thématique retenue à ce sommet.

Concernant la présence du M23 à Bunagana, Felix Antoine Tshisekedi a une fois de plus interpelé la communauté internationale qui « tarde à peser pour régler cette crise sécuritaire ».

Le chef de l’état congolais a aussi défendu le processus en cours de l’attribution des blocs pétroliers et gazier, processus qui ne fait pas l’unanimité auprès des environnementalistes et autres activistes qui luttent contre le dérèglement climatique.

La RDC, a-t-il soutenu, est le pays solution au réchauffement climatique et tient à cette vocation du fait de sa biodiversité et de sa position comme un des poumons du monde. Par contre ses populations ont le droit comme cela se passe par exemple au Gabon, en Norvège, … de bénéficier de ses ressources naturelles, tant que les autorités respectent les conventions établies en la matière et qu’aucune loi soit-elle nationale ne l’interdit.

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