« La tuerie avec plaisir de voir le sang n’est pas la culture du grand Bandundu » (Société civile)


La société civile de la ville de Kikwit et celle de la ville de Bandundu ont décrié jeudi 20 octobre la situation sécuritaire déplorable de ces derniers temps dans l’espace grand Bandundu, relative à la crise Teke-Yaka qui s’étend au Kwilu, au Kwango. Elles demandent que la « main noire » à la base de cette crise soit identifiée.

Dans une déclaration lue à la presse, ces structures font plusieurs recommandations notamment au gouvernement congolais, aux services judiciaires et aux communautés locales afin de mettre fin à cette crise sécuritaire. 

Les sociétés civiles de Kikwit et de Bandundu, au regard de la situation sécuritaire qui prévaut encore dans le grand Bandundu, déclarent que « la non-prise en compte de la fameuse crise Teke-Yaka à temps est à la base de la crise qui s’étend de Kwamouth au Mai-Ndombe vers les provinces du Kwilu et du Kwango », a déclaré Laurent Bwenia, président de la société civile de Kikwit. 

Selon lui, « la tuerie avec plaisir de voir le sang n’est pas la culture du grand Bandundu. Que la main noire décriée, qui est la base de cette crise, soit identifiée et mise hors d’état de nuire ».  

Il souhaite que les auteurs ou co-auteurs des tueries soient jugés devant leurs juges naturels dans un procès public, afin de permettre de connaître « les tenants et les aboutissants de cette étrange crise ».  

Les sociétés civiles de ces provinces appellent les groupements et les tribus du grand Bandundu, réputé jadis paisible, a ne se laissent pas manipulés pour s’opposer entre eux. Que l’Etat règlemente les redevances coutumières pour que cela ne serve plus de prétexte à d’autres crises ».  

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