Goma : la COVID-19 n'est plus un problème de santé publique au Nord-Kivu (expert)

« De toute évidence, la COVID-19 existe mais non plus comme un problème de santé publique », a déclaré Dr Dan Kapuku Kayembe, expert en santé publique au Nord-Kivu, mercredi 26 octobre à Goma, lors d’une conférence de presse organisée par l’ONG INTERNEWS, en collaboration avec les experts en santé publique de la province. Ces experts basent leur affirmation sur les statistiques de cette pandémie dans la province, qui sont de seulement 6 cas actifs actuellement.

 

 

L’objectif de la conférence de presse de ces experts en santé publique était d’informer le public sur l’évolution de la COVID-19 et le processus de vaccination contre cette maladie au Nord-Kivu.

 

« Nous sommes en train de vivre la baisse des cas et nous sommes à 6 cas actifs dans notre province et la notification a chuté et nous pensons que la maladie est en train d’etre maitrisée. C’est toujours important de se faire vacciner dans ce sens que la maladie est là, bien que la notification est faible, jusque-là, nous ne maitrisons pas encore la circulation du virus dans la communauté. Il est toujours important de renforcer la vaccination, surtout que ça nous permet d’avoir une protection individuelle et surtout que ça nous permet de ne pas développer les formes graves », a précisé Dr Dan Kapuku.

 

Il a rappelé que le but de la vaccination qui se poursuit est d’atteindre une couverture maximale, bien que la COVID-19 ne soit plus un problème de santé publique:

 

« Cependant, bien que les cas semblent diminuer, étant donné qu’on ne maitrise pas les cas bénins, qui ne sont pas encore identifies dans nos formations sanitaires et qui ne présentent pas de symptômes, il est toujours impérieux de poursuivre avec les activités de vaccination et atteindre une couverture vaccinale des personnes complètement vaccinées ».

 

«  Au finish, la COVID existe, avec les mesures de lutte qui ont été mises en place, aujourd’hui, la situation est sous contrôle bien que la maladie est là. Nous appelons la population à suivre les orientations telles que données par les experts de la santé publique », conclut-il.

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