Une usine de production de bioéthanol pour désinfectant à base de la canne à sucre est en construction, depuis quelques semaines, à Bukavu (Sud-Kivu).
Construite dans l’enceinte de la Fondation Panzi, cette entreprise fait partie d’un projet d’autonomisation de plus 300 femmes vulnérables.
Le représentant de cette structure à ce projet, Bertin Rutega a expliqué que certaines de ces femmes travailleront dans cette usine et d’autres se chargeront de l’approvisionner en cannes à sucre.
« Ces femmes vont cultiver la canne à sucre grâce à l’appui du projet. Et, l’usine sera donc leur client principal pour écouler leurs produits et avoir des revenus réguliers », a-t-il précisé.
Bertin Rutega est persuadé que ce projet va améliorer les conditions de vie de plusieurs familles de Bukavu à travers ces femmes.
« La femme est une actrice importante dans le travail de développement. C’est un projet innovant qui aura de l’impact et qui apportera beaucoup du changement positif dans la vie de nos bénéficiaires », a poursuivi ce représentant de la Fondation Panzi.
De son côté, le gouvernement provincial du Sud Kivu salue ce projet cet énième projet qui, selon lui, vient juguler la vulnérabilité des femmes de cette province.
Parmi les femmes bénéficiaires de ce projet, il y a des victimes des violences sexuelles, des déplacées, des réfugiées ainsi que celles des communautés d’accueil.
Financé à hauteur de 1. 776. 333 USD par le gouvernement japonais, ce projet d’une année est soutenu par l’organisation de l’ONU pour le développement industriel (ONUDI).