La province de la Tshopo adopte son plan stratégique multisectoriel de nutrition


Le plan stratégique multisectoriel de malnutrition de la Tshopo, élaboré depuis 2019 lors des états généraux de l’agriculture et la nutrition, a été recadré et adopté samedi 5 novembre pour la période 2023-2025, par toutes les parties concernées. 

Selon le vice-gouverneur de province de Tshopo, Paulin Lendongolia, ce retard est dû notamment au faible engagement des parties prenantes, à la crise institutionnelle dans cette entité ainsi qu'à la COVID-19.

Les états généraux de l’agriculture et la nutrition, organisés dans la Tshopo en octobre 2019, avaient révélé que 43 % d’enfants souffraient de malnutrition.

Pour y faire face, selon le chef de division provinciale de la sante, Francis Baelongandi, des solutions ont été envisagées dans un document dénommé "plan stratégique multisectoriel de la nutrition" :

« Toutes ces activités décrites dans le plan stratégique, si on arrive à les mettre comme il se doit, elles vont nécessairement aider à ce que l’on puisse à l’horizon 2030 arriver à réduire suffisamment la malnutrition sous toutes ses formes ».

Les parties prenantes sont d’accord qu’il faut non seulement générer les ressources mais également bien coordonner les différentes interventions dans cette entité.

Sinon, affirme Arnold Batumbu, président provincial de la société civile de la santé, aucun développement n’est envisageable :

« Pour qu’on arrive à un développement, il faut d’abord le capital humain. Le capital humain commence par la tête de l’homme et quand la tête ne fonctionne pas bien à partir de la malnutrition qui est intellectuelle, il y aura aussi les effets sur le plan physique. Et avec les effets sur les plans intellectuel et physique, ça aura aussi des entraînements négatifs sur le plan économique et développement… »

Outre l’UNICEF, seul intervenant jusque-là dans ce secteur, d’autres partenaires sont attendus prochainement pour la signature de la charte d’engagement.

 

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