RDC : la CENCO et l’ECC satisfaites du calendrier électoral publié par la CENI


Le superviseur technique de la Mission d’observation électorale CENCO-ECC a indiqué lundi 28 novembre que le calendrier électoral publié par la CENI est satisfaisant car il était tant réclamé. Ce calendrier, poursuit cette mission, planifie de manière pragmatique la tenue des élections locales en RDC.

Cependant, Cyrille Ebotoko, responsable du Programme d’éducation civique et électorale à la Commission épiscopale Justice et paix, de la CENCO,  affirme que les défis à relever sèment encore les doutes quant à son respect. C’est notamment la contrainte financière mais aussi la situation sécuritaire dans certains coins du pays. 

Pour que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) gagne ce pari, il demande au gouvernement de multiplier les efforts afin de rendre disponibles les moyens financiers et logistiques mais aussi pacifier les zones en proie à l’insécurité : 

« C’est d’abord la satisfaction par ce que nous avons réclamé à cor et à cri ce calendrier et nous l’avons aujourd’hui. Ce calendrier planifie de manière un peu plus pragmatique la tenue des élections locales, par ce que les conseillers communaux seront élus le même jour que le Président de la République, le jour que les députés nationaux et les députés provinciaux. Ce qui signifie qu’après les élections du 20 décembre 2023, nous aurons déjà les conseillers communaux qui vont élire les bourgmestres et les conseillers urbains, et à leur tour les conseillers urbains vont élire les maires et les maires adjoints ».

Il a aussi exprimé la satisfaction de sa structure par rapport à la planification de l’accréditation des observateurs :

« Pour chaque aire opérationnelle, la CENI a prévu d’accréditer non seulement les observateurs mais aussi les témoins et les journalistes. Mais on a quelques inquiétudes, d’abord de manière générale, ça nous parait un peu constipé ce calendrier par ce que si je prends seulement le délai pour l’enrôlement des électeurs, trois mois pour enrôler à travers le pays, on est un peu dubitatif sur cette question. De l’autre côté, la CENI mentionne quelques contraintes, d’abord la contrainte financière, il y aussi la question sécuritaire ». 

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