La Synergie des missions d’observation des élections (SYMOCEL) a qualifié, jeudi 1er décembre, la publication du calendrier électoral d’une action courageuse et ambitieuse.
Cette organisation de la société civile l’a dit dans une déclaration faite à Kinshasa.
« L’identification et l’enrôlement des électeurs dans un délai de 90 jours, l’organisation des scrutins directs du président de la République, des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux font partie d’actions courageuses et ambitieuses du calendrier électoral publié par la CENI », a indiqué le coordonnateur de SYMOCEL, Patrick Ntambwe.
Il a mis en évidence plusieurs défis que devrait relever le cycle électoral de 2023.
Patrick Ntambwe cite entre autres, le défi de la périodicité, qui est la capacité à tenir les élections régulières qui dans le délai, en mettant fin au système de glissement.
Selon lui, la RDC a également le défi d’avoir une CENI professionnelle et engagée pour la consolidation de la démocratie.
La SYMOCEL est d’avis que le contexte sécuritaire demeure préoccupant à l’approche des scrutins de 2023.
« Les Nations unies estiment à plus de 5,6 millions de déplacés internes suite à l’occupation du Nord-Kivu par le M23 appuyé par le Rwanda, aux activités des mouvements des terroristes en Ituri et à l’émergence des conflits communautaires dans une partie de Mai-Ndombe, Kwilu et dans la périphérie de Kinshasa », a déclaré le Coordonnateur de SYMOCEL.
Patrick Ntambwe recommande ainsi au gouvernement de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national afin de permettre à tous les citoyens d’exercer leur devoir de voter.
Il a rappelé que lors de la présidentielle de 2018, les populations des territoires de Yumbi, Beni et Butembo n’avaient pas pu exercer leur droit de vote à cause notamment de l’insécurité.
