Un an après l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO, il faut « dépasser le seuil des discours, pour les actions concrètes », a déclaré le professeur Yoka Lye Mudaba, lors d’une interview à Radio Okapi lundi 19 décembre à Kinshasa. L’objectif étant, selon lui, de promouvoir la rumba congolaise dans les sphères internationales.
« La première retombée, c’est la reconnaissance internationale. Ce sont des retombées géopolitiques. Mais il y a d’autres formes de retombées. La retombée, c’est à nous de l’écrire. On nous a donné un label qui nous permet d’avancer », a souligné le professeur Yoka.
Cet expert en arts a ajouté que c’est aux Congolais de faire connaitre leurs besoins en matière de promotion de la rumba congolaise afin que l’UNESCO puisse apporter son appui technique et en termes de subvention.
Selon lui, cette question relève d’une responsabilité partagée entre les décideurs, les promoteurs et le secteur public et privé.
« Il faut des décisions concrètes. Une année après, …Il est temps qu’on dépasse le seuil des discours pour aller au seuil des actions concrètes » a-t-il martelé
La rumba du Congo Kinshasa et Brazzaville a été inscrit le 14 décembre 2021 sur la liste des patrimoines immatériels de l’UNESCO.
