Sud-Kivu : 10 miliciens tués lors de violents combats avec les FARDC à Minembwe

 

De violents combats ont opposé jeudi 28 décembre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux combattants Twiraneho/Gumino  à Minembwe, dans les hauts plateaux de ce territoire. Ces combats à l’arme lourde et à la mitraillette ont fait dix morts et vingt blessés dans le camp des miliciens. Ils se sont déroulés à 2 kilomètres de l’état-major de la 12eme brigade de réaction rapide des FARDC a Minembwe, précisément à l’endroit appelé "UGEAFI".

D’après le porte-parole de cette unité des FARDC sur l’axe Minembwe, le sous-lieutenant Jérémie Meya GBE, la situation est sous contrôle. Les FARDC ont réussi à repousser les assaillants loin de Minembwe-Centre :

Le porte-parole ajoute que les combats ont duré presque toute la journée de jeudi, soit de 10 heures à 18 heures. Depuis mercredi, les assaillants ont attaqué les positions des FARDC au sud de Minembre-Centre, notamment à Minunu et Vomi. D’intenses confrontations ont fait une dizaine de morts et plusieurs blessés dans le camp des assaillants, souligne le lieutenant Meya GBE.

L’objectif des assaillants était de s’attaquer à l’état-major des FARDC, de s’emparer des armes et minutions et d’assiéger Minembwe-Centre ainsi que l’aérodrome de Kiziba.

Le chef de secteur de Lulenge, Samuel Kabindula, confirme ces affrontements et dit ne pas comprendre cet acharnement des miliciens contre les FARDC.

D’autres sources locales informent qu’un enfant a été légèrement blessé par une balle perdue. Mais sa vie n’est pas en danger.

Les membres de la société civile locale, qui avaient fui dans tous les sens, ont commencé à regagner Minembwe-Centre et Kiziba.

Toutefois, certains parmi eux disent craindre les représailles de l’armée.

Le colonel Alexis Rukabisha, relayé par son porte-parole, lance un appel à tous les groupes armés de la région à déposer les armes. Il demande aux communautés locales de se désolidariser de ces groupes armés à caractère communautaire. Car, selon lui, seule l’armée doit protéger toutes les communautés.

 

 

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