RDC : convoqués à Kinshasa, les lauréats du concours de la magistrature sont abandonnés à leur triste sort

Les candidats magistrats ayant satisfait au concours du Conseil supérieur de la magistrature du 9 octobre 2022 se disent abandonnés à leur triste sort à Kinshasa. Après les avoir fait déplacer à leurs propres frais de provinces où ils se trouvaient à Kinshasa pour un contrôle physique, le Conseil supérieur de la magistrature leur avait demandé de rester dans la capitale pour une formation.

Cependant, cette formation ne démarre toujours pas, aucune suite ne leur ai donné jusqu’à présent. Au moins deux parmi eux, tombés malades et dépourvus de moyens conséquents pour se faire soigner sont morts. 

Au niveau du Conseil, il était fait mention de l’attente d’entrée en vigueur du nouveau budget 2023 afin de procéder à la mise en place générale des magistrats.

Mais le Syndicat autonome des magistrats (SYNAMAG) les invite simplement à la patience. Selon le président de ce syndicat, Edmond Isofa, « on doit s’assurer de l’authenticité des titres académiques qu’ils ont produits, car il y en a qui sont des faux ».

Pour le président du SYNAMAG le contrôle se poursuit:

 « On doit s’assurer et donner également le temps à certains candidats de produire des documents authentiques. Parce que si on agissait aujourd’hui, vous seriez les premiers à réagir voilà on a élagué tel ou tel.  Mais au moins, nous le syndicat autonome des magistrats nous voudrions nous assurer que ce travail a été correctement bien fait et que chaque candidat a eu le temps de pouvoir convaincre de l’authenticité de ses documents et du fait même qu’il a suivi un cursus normal ».

Pour Edmond Isofa donc, s’il est vrai que le concours à la magistrature s’était bien passé, comme il avait déjà soutenu en octobre dernier, l’heure est maintenant au contrôle physique des documents qu’avaient présentés les candidats magistrats qui ont satisfait à l’examen.

« J’ai dit que le concours en soi s’est correctement bien passé. Mais que la vérification des titres académiques intervienne, ça n’a rien à voir avec la position que nous avions adoptée, surtout le concours en lui-même, surtout dans le centre où j’ai été il n’y a eu aucun problème », a expliqué le président du SYNAMAG.

 

 

 

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