Lubumbashi : des leaders Katangais formés sur la justice transitionnelle

Les leaders des communautés locales et les membres de la société civile de la region de l’ancienne province du Katanga ont été sensibilisés du mardi 31 au mercredi 1er février, sur la justice transitionnelle, par le bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'homme(BCNUDH) en collaboration avec le ministère provincial de l’Intérieur et Droits humains du Haut-Katanga.

Ces personnes formées sont venues de Mitwaba, Pweto, Sakania, Kipushi Kasenga, Kambove, Likasi, Kasumbalesa et de Lubumbashi. Elles ont été outillées sur les mécanismes de la justice transitionnelle afin que les victimes des conflits et autres violences trouvent réparation.

Pour la société civile forces vives de Pweto, représentée par Patrice Ilunga, ces mécanismes doivent être expliqués tant aux leaders locaux qu’aux victimes.

« Pweto a connu beaucoup de cas de violation et des conflits armés. Pweto fut le triangle de la mort avec les dernières affres sur les conflits armés de 2017. Alors, par rapport à cette matière, la justice transitionnelle est très importante parce qu’elle met au centre la victime. Pweto a trois chefferies et un secteur. Chaque entité était touchée par les conflits armés. D'où s'il y aura peut-être de réponse qui seront orientées, dans ces cas-là toutes les entités seront bénéficiaires parce que Mwenge, Pweto, Kionanzini  et le secteur Moero étaient touchés. Le nombre des victimes est très élevé. Il serait souhaitable avec une réparation collective ça peut être beaucoup plus bénéfique », a fait savoir Patrice Ilunga.

Les participants à cette formation sur la justice transitionnelle vont à leur tour aller au sein de leurs communautés respectives afin de les sensibiliser, ajoute Patrice Ilunga.

« Par rapport aux exactions passées. Nous sommes appelés à sensibiliser la communauté parce qu'il y a eu d’abord les enquêtes populaires au mois de septembre. On a eu à rencontrer les victimes et là nous sommes appelés à rencontrer certains responsables des structures, échanger avec eux, les préparer et les sensibiliser. Les préparer par rapport à la justice transitionnelle parce que c'est du nouveau, parce que certains responsables n'ont pas encore entendu parler de ça. Qu'on leur explique ce qu’est la justice transitionnelle pour qu'ils connaissent le bien-fondé de cette justice ».

 

 

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