Enrôlement des électeurs : les droits de personnes vivant avec handicap bafoués

Les personnes vivant avec handicap de Bandundu-ville (Kwilu) se sont plaints, mardi 31 janvier, de ne pas bénéficier de leurs droits dans les centres d’enrôlement des électeurs.

A Radio Okapi, leur président urbain, Claude Belila a dénoncé la non prise en considération des privilèges que prévoit la loi électorale en leur faveur.

Il a également fustigé le mauvais traitement leur infligé par certains membres de ces centres d’enrôlement, notamment la discrimination et la longue attente.

Claude Belila a ainsi demandé aux autorités de la CENI de trouver la solution à leur situation.

« Ils (Ndlr : les agents de la CENI) ne permettent pas aux personnes handicapées de s’enrôler facilement, certains exigent l’argent pour faire entrer un handicapé. Comme nous sommes des handicapés, nous ne sommes pas considérés. Ils laissent un handicapé au centre d’inscription pendant plus de 6 heures de temps, ou toute la journée, même les mamans de 3e âge passent jours sans être enrôlées. Surtout au centre du Lycée Matondo. Je demande aux autorités de la CENI de les instruire sur comment servir les handicapés », a -t-il fait savoir.

Pour sa part, le secrétaire exécutif provincial de la CENI au Kwilu, Jean Robert Muyense, a indiqué que les agents de la CENI qui violent les dispositions prévues par la loi électorale, seront sanctionnés :

« Les personnes vulnérables, les personnes vivant avec handicap, les femmes enceintes, les femmes qui allaitent, les personnes de troisième âge, sont prises en priorité. On ne tient pas compte de leur heure d’arrivée. Et ça nos agents sont instruits quant à ce. Donc, les agents de la CENI qui violent cette procédure, si cela s’est avéré prouve, seront sanctionnés ».

 

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