Afrique du Sud : la CENI explique les critères d’éligibilité de la diaspora congolaise à l’enrôlement

L’opération d’enrôlement des électeurs se poursuit normalement à Pretoria en Afrique du Sud, selon la délégation de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) qui supervise cette opération pour les Congolais résidant dans ce pays. Toutefois, le professeur Ferdinand Kapanga, qui conduit cette délégation de la CENI,  reconnait qu’il se pose le problème de la compréhension par certains Congolais des conditions d’éligibilité à cette opération.  

Il rappelle donc que conformément à la loi portant identification et enrôlement des électeurs, les Congolais résidant à l’étranger doivent présenter un passeport congolais en cours de validité ou une carte consulaire. Cependant, chacune de ces deux pièces est présentée cumulativement avec soit une carte ou attestation de résidence, soit avec une carte de séjour en cours de validité.

En ce qui concerne particulièrement l’Afrique du Sud, le passeport ou la carte consulaire doit être présentée cumulativement avec l’un des documents délivrés par le gouvernement sud-africain.

Parmi ces documents, il y a le permis de résidence temporaire, le visa d’études, le visa de travail, le visa pour personne dépendant d’un porteur de résidence permanente, le visa pour conjoint ou conjointe d’une personne ayant un visa de travail, le visa d’affaires, le visa de retraite ainsi que le permis de résidence permanente.

Selon certaines sources sur place en Afrique du Sud, la majorité des Congolais vivant en Afrique du Sud ne disposent pas de ces documents. C’est le cas des réfugiés qui ne pourront donc pas s’enrôler.

Le professeur Ferdinand Kapanga qui conduit l’équipe de la CENI à Pretoria insiste que tous ces documents sont requis par la loi :

« Tous ceux qui ont ces documents viennent et ils s’enrôlent. Ces conditions ne sont pas fixées par la CENI, elles sont fixées par la loi. Et le président de la CENI nous a instruits de respecter la loi. Et si nous voulons respecter la loi, nous ne pouvons pas donc enregistrer les réfugiés ».

 

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