Kwilu : certains centres d’enrôlement des électeurs n’ont jamais ouvert à Wamba, selon le député Garry Sakata

Le député national Garry Sakata a indiqué, vendredi 17 février  à Radio Okapi, que les centres d'inscription situés dans le territoire de Bagata, spécialement dans secteur de Wamba (Kwilu) touché par l’insécurité, n’ont pas été fonctionnels. La population était obligée de se rendre à la cité de Fatundu, chef-lieu dudit secteur, pour se faire enrôler. Plusieurs requérants n’y sont pas parvenus faute de moyens, affirme l’élu de Bagata.

« Dans les coins où il y avait le conflit, les requérants sont centrés dans le chef-lieu du secteur de Wamba. Ces compatriotes sont en train de s'enrôler en ce lieu. Les gens de Kimpana, Bokusu, etc. Et ça se passe comme ailleurs, les machines tombent en panne, les files sont longues », a-t-il expliqué.

La commission électorale nationale indépendante (CENI) avait annoncé la semaine dernière que les zones de la première aire opérationnelle, dont fait partie le Kwilu, qui ont été touchées par l’insécurité devrait ouvrir leurs centres d’enrôlement au même moment que la troisième aire soit le 16 février. Mais à ce jour rien n’est fait.

Le député Sakata rapporte que dans l’ensemble du territoire de Bagata, plusieurs centres ont cessé de fonctionner pendant une dizaine de jours à cause notamment de la rupture de papiers d’impression des cartes d'électeurs et des pannes.

 « J'ai constaté qu'il y a encore beaucoup de personnes qui ne se sont pas faites enrôlées parce que la quasi-totalité des machines ont connu de pannes et les files sont encore très longues, ça c'est d'une part. Et d'autre part, je constate également que plusieurs centres du territoire de Bagata manquent de cartes et cette situation embête la population qui, au bout du compte, ne sait pas se faire enrôler. L'opération ne peut pas se clôturer dans la mesure où il y a encore beaucoup de gens qui attendent l'enrôlement », a expliqué cet élu.

L’opération d’enrôlement s’est clôturée vendredi 17 février dans la première aire opérationnelle, après une prolongation de 25 jours.

Mais pour Garry Sakata, « quatre mois au total sont suffisants, pas deux mois, ni trois mois ».  Il demande donc une nouvelle rallonge et justifie cela par le fait que la population a augmenté par rapport aux opérations électorales antérieures et que la CENI devrait « accommoder ces nouvelles prévisions par rapport au nombre des jours ». 

Pour sa part, le secrétaire exécutif provincial de la CENI au Kwilu, Jean-Robert Muyense, s’est référé au récent communiqué de la CENI pour indiquer qu'une période de rattrapage sera accordée aux centres qui ont connu des difficultés de fonctionnement.

 

 

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