Les opérations d’enrôlement et identification des électeurs, débutées depuis le 25 janvier dernier au centre installé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans les locaux de l’Ambassade de la RDC à Bruxelles en Belgique, se poursuivent. Mais toute la journée de ce lundi 20 février, le centre n’a pas été opérationnel, selon le programme de la CENI. Beaucoup de Congolais qui n’étaient pas informés se sont rendus cet avant-midi pour se faire enrôler et obtenir leurs cartes d’électeurs.
Après trois cycles électoraux, c’est la première fois que la Commission électorale nationale indépendante a élargi l’opération d’identification et d’enrôlement pour les Congolais vivant dans trois pays étrangers, dont la Belgique.
Depuis ce lundi matin, plusieurs Congolais ont fait des navettes au centre d’indentification et d’enrôlement des électeurs ouvert à l’Ambassade de la République Démocratique du Congo en Belgique pour se faire enrôler. Cependant, ce seul centre d’identification et d’enrôlement des électeurs n’a pas été opérationnel.
Cette situation n’a pas découragé les requérants, comme le confirme ici Madame Ebonda :
« Je suis venue pour me faire enrôler, on nous a dit que l’enrôlement va se faire mardi. Je vais revenir encore mardi. Je suis contente. »
Certains requérants proviennent d’autres pays étrangers. C’est le cas de Madame Kazinga qui vient de France. Elle ne savait pas que le centre ouvert à Bruxelles ne concerne que les Congolais vivant en Belgique. « Moi, je viens de la France, je ne savais pas qu’il fallait le faire en ligne », affirme-t-elle.
Le communiqué de presse de la CENI affiché devant l’Ambassade de la RDC en Belgique donne du reste des renseignements aux Congolais vivant les 3 pays concernés par cette opération d’enrôlement de la 2e Aire opérationnelle :
- Belgique
- France
- Afrique du Sud.
Ils doivent se présenter avec le passeport congolais en cours de validité ou une carte consulaire, une attestation de résidence, ou encore avec une carte de séjour en cours de validité
