Le Projet d’appui au développement de l’économie rurale (PROADER) sera implémenté dans sept de vingt-six provinces de la RDC, a annoncé lundi 10 avril le chef dudit projet à l’occasion de son lancement à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).
Les provinces concernées le PROADR sont:
- le Kasaï-Oriental
- le Kasaï-Central
- le Kasaï
- le Kwilu
- le Kwango
- le Mai-Ndombe
- le Kongo-Centrale.
Le PROADER est un projet du gouvernement attaché au ministère du Développement rural. D’après Michel Disonama, chef de ce projet, PROADER bénéficie d’un financement de 67 millions de dollars dont 55 millions constituent le prêt de la Banque africaine de développement (BAD) et près de 3 millions des subventions pour une durée de 5 ans.
L’objectif de ce projet est d’augmenter les revenus des ménages ruraux, de renforcer leur résilience, et de réduire la malnutrition chronique des enfants de moins de 5 ans.
« C’est un projet qui vise la redynamisation de l’économie rurale. Le projet développe plusieurs activités, parce que notre domaine d’intervention c’est d’abord le renforcement des Entités territoriales décentralisées (ETD), au niveau des secteurs. On appuie les secteurs pour avoir de bons cadres de travail. Le projet va construire 30 bureaux ETD, au niveau de 30 secteurs, et aussi doter les ETD des motos. Au-delà de ça, le projet travaille également dans les investissements productifs, et là nous avons la stratégie 4 P ou nous mettons en lien les entreprises agricoles que nous appelons les opérateurs agricoles et les populations ».
Le chef de projet ajoute que « les populations bénéficient de la logistique de ces entreprises pour accroitre leurs superficies, parce qu’aujourd’hui au lieu que quelqu’un fasse demi-hectare, avec le projet, on peut arriver à un hectare, un hectares et demi ou deux hectares par ménages ».
Outre cet aspect économique, il y a des accords commerciaux ou l’entreprise va racheter cette production là pour permettre à la population d’avoir des revenus.
Enfin, il y a aussi les investissements sociaux tels que les forages, la construction des marchés, les sources d’eau et la mise en place 300 micros entreprises des jeunes et des femmes à travers les sept provinces, souligne Michel Disonama.