Plus de 30 jeunes filles ont été victimes de violences sexuelles, depuis janvier dernier, par des parties en conflit dans la province du Sud-Kivu.
La cheffe du Programme protection de l’enfant à l’UNICEF, Ramatou Touré, a livré ces statistiques lors de sa mission à Bukavu :
« Depuis le début de l’année 2023, il y a eu plus de 30 jeunes filles, en tout cas vérifié par le système des Nations Unies comme ayant étant victimes de violences sexuelles par les parties aux conflits ».
Elle a également affirmé que la situation des violences sexuelles au Sud-Kivu est très préoccupante.
Ramatou Touré a fait savoir que ces cas de violences sont aggravés à la suite des conflits armés.
Elle a expliqué qu’il y a des cas de violences sexuelles directement liés aux conflits ou aux parties aux conflits.
La cheffe du Programme protection de l’enfant à l’UNICEF a regretté que les violences sexuelles ne sont pas rapportées au Sud-Kivu.
Et pour cause, les femmes mais surtout les enfants craignent de dénoncer leurs bourreaux.
« On sait que les chiffres que nous avons ne représentent qu’une partie minime des cas qui existent. Et on a une réponse qui est à plusieurs niveaux. On a une réponse holistique », a révélé Ramatou Touré.
L’UNICEF affirme avoir apporté de l’assistance médicale y compris la prévention du VIH aux victimes de violences sexuelles.
Cette agence du système de l’ONU a en outre apporté des réponses psycho-sociale, juridiques de manière à lutter contre l’impunité.
L’année 2022, des centaines d’enfants avaient été victimes des violences sexuelles au Sud-Kivu.