RDC : l’Université Paris Saclay et l’UPC lancent en octobre 2 023 un master en recherche biomédicale et épidémiologie

Actualité

*Bonne nouvelle : ouverture, à Kinshasa en RDC, à partir d’octobre 2 023, d’un master en santé publique, filière Statistiques en recherche biomédicale et épidémiologie. Une œuvre de l’Université Paris Saclay en association avec l’Université Protestante au Congo. Les deux institutions offrent une formation et des compétences adaptées aux besoins en santé publique en milieu tropical. Objectif : former des experts locaux en épidémiologie, capables de répondre aux multiples problèmes de santé publique en RDC. Les enseignements s’organiseront pour moitié, en présentiel à Kinshasa, et pour autre moitié, en distanciel et en séances de révision à Paris. La durée de la formation est de deux ans, pour un coût de 6500 dollars américains. Sont concernés, les médecins,  pharmaciens, odontologistes, vétérinaires etc, ou  titulaire d’un diplôme dans ces disciplines (niveau au moins bac+5).

« Les professeurs congolais qui enseigneront au cours de ce master seront, eux également, invités à venir donner des séminaires aux étudiants français. Donc, c’est vraiment un modèle d’échanges bilatéral. On n’est plus dans un modèle où, les Français, ce ne sont qu’eux qui ont des choses à dire. Je pense que, nous, Congolais, les professeurs congolais, les enseignants congolais, les étudiants congolais, ont aussi à dire. Ils ont aussi à donner aux étudiants français. Donc, c’est un rendez-vous du donner et du recevoir ? Voilà. C’est vraiment ça, parce que je pense qu’au Congo, on a aussi beaucoup d’expériences de gestion d’épidémies telles qu’Ebola, choléra. Ce sont des choses que les Français ne connaissent pas. Ils les connaissent, peut-être, en théorie. Mais, nous, nous avons cette pratique-là et je pense que, c’est le moment que les voix congolaises s’élèvent aussi pour enseigner aux Français notre expérience », qu’a déclaré le professeur congolais Bobette Matulonga, médecin épidémiologiste et docteur en santé publique de l’Université Paris-Saclay. 

Pour plus de détails, visiter le site : www.cfchesp.com/les-masters

**Covid-19, trois décès ont été notifiés dimanche 11 décembre 2 022 dus à cette pandémie en RDC. Des enregistrés, deux au Kongo Central et un à Kinshasa. Selon le Comité multisectoriel de riposte au coronavirus, le dernier décès dû à cette pandémie en République démocratique du Congo remontait au 27 novembre et était de Kinshasa.

***Enfin, la RDC vers l’intégration de la santé mentale dans les soins de santé primaires. Plusieurs cadres du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention et des experts du Programme national de santé mentale ont réfléchi sur cet objectif dans un atelier, du 8 au 10 décembre 2 022, à Kinshasa.

Question 

Quelle quantité de sucre par jour est considérée comme saine ?

Réponse/Il ne faut pas consommer plus de 10% de son apport énergétique quotidien sous la forme de sucre ajouté, selon l’OMS. Chez l’adulte moyen, cela équivaut à environ 50 gr. Par exemple, une cannette de boisson gazeuse contient 39gr de ces sucres qui ne sont pas naturellement présents dans un aliment. Il faut penser au sucre blanc, au sirop de maïs, mais aussi au sirop d’érable et au miel.

Action de partenaire

Revenons encore aujourd’hui sur le lancement de la campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune à Bukavu, en réécoutant le Dr Joseph Matundanya, médecin coordonnateur du PEV/Sud-Kivu, au micro de Cynthia Bashizi.

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 Excellente écoute:

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