L’ONG CADA appelle à la réforme de l’armée pour pacifier l’Est de la RDC

L’ONG Congo action pour la diplomatie agissante (CADA) a préconisé, mercredi 10 mai, la réforme des FARDC pour pacifier l'Est de la RDC et veiller à l’intangibilité des frontières de la RDC.

Le coordonnateur de cette structure, réunissant les Congolais vivant aux USA, Eric Kamba, l’a dit dans une déclaration dont une copie est parvenue à Radio Okapi.

Cela au lendemain de l’annonce du déploiement de la force de la SADC dans l’Est de la RDC.

Il a estimé que la RDC n’a pas intérêt à compter sur la SADC, ni l’EAC pour pacifier sa partie orientale :

« La RDC ne doit pas déshabiller l’EAC pour habiller la SADC. En revanche, l’armée congolaise a besoin des moyens pouvant être mis en sa disposition pour bien remplir ses missions. Car la réforme de l’armée permettra de lui assigner uniquement des missions d’intérêts générale qui seront assurées avec patriotisme, professionnalisme et dévouement. Des grands efforts doivent être entrepris pour moderniser l’armée, les services de l’ordre et de sécurité afin de défendre l’intégrité territoriale, protéger les personnes et leurs biens ».

Eric Kamba doute fort que la SADC pourra apporter une solution idoine à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« La RDC est-elle convaincue que la SADC ne va pas à son tour céder aux mensonges du Rwanda et de l’Ouganda ? Elle va-elle finalement faire échec aux velléités expansionnistes de ces deux pays et de défendre la souveraineté de la RDC ? » s’est interrogé le coordonnateur de l’ONG CADA

Réunis le 8 mai courant à Windoeck (Namibie), les pays membres de la SADC ont levé l’option de déployer leur force dans l’Est de la RDC.

C’était au cours du sommet de la troïka, l’organe chargé des questions de défense et de sécurité de l’organisation sous-régionale.

Cette organisation sous-régionale n’a pas cependant précisé la date ou le nombre du contingent, lors d’un sommet à Windhoek.

Pour CADA, même la force de l’EAC, ayant échoué sa mission, n’a plus sa raison d’être sur le sol congolais.

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