Revue de presse kinoise du jeudi 18 mai 2023.
Des journaux parus ce jeudi à Kinshasa s’intéressent à l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) qui offre l’opportunité aux sous-traitants d’activités publiques de souscrire pour une attestation d’enregistrement d’une validité de trois ans.
« Sous traitance, les attestations d'enregistrement à nouveau disponibles », titre Congo Nouveau en sa manchette. Cet hebdomadaire note que les sociétés sous-traitantes d'activités publiques en RDC peuvent de nouveau solliciter et obtenir leurs attestations d’enregistrements des sous-traitants auprès de l'Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), organe attitré quant à ce. Selon tabloïd, le document obtenu aura une période de validité limitée à 3 ans, précise le Directeur général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé "ARSP", Miguel Kashal Katemb, qui a récemment fait cette annonce de reprise expliquant qu'il avait jusque-là suspendu la délivrance de ce document dans le but d’éviter la fraude sur base prête-nom dans certaines sociétés et permettre la vérification régulière de l’identité des actionnaires. Ce portail rapporte que très peu de temps après sa prise des fonctions comme Directeur général de cet établissement public, Miguel Kashal avait entrepris une série d'actions ayant marqué les esprits et l'ont positionné comme le meilleur gestionnaire, le premier, à avoir bien compris la vision ayant conduit à la création en 2017, de cet établissement de l’Etat, à savoir, l'émergence d'une vraie classe moyenne sociale en RDC. Des actions phares qui obligent respect. Parmi ses actions, écrit Congo Nouveau, on a compté une mission de contrôle et de conformité menée sur le terrain et qui avait révélé l'existence des sociétés prête-nom et autres stratégies de lutte contre la fraude, en vue de détecter et mettre fin aux actions des irréguliers. Il était temps pour d'abord suspendre momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement jusqu'à nouvel ordre, estime cet hebdomadaire.
Le Potentiel qui cite le directeur général de l’ARSP indique que cette suspension faisait partie d'une stratégie qui constitue également un moyen de lutter contre la fraude. « Nous avions constaté que les autres associés s'organisaient pour évincer les Congolais dans lesdites sociétés une fois qu'ils obtenaient les attestations. Les Congolais ne leur servaient plus à rien et cela s'appelle de la fraude. C'est de l'exploitation », souligne Miguel Kashal dans les colonnes de ce quotidien avant de préciser le fait que désormais les permis d'exploitation ne seront valides que pour trois années. Ce mandataire public, fait savoir ce tabloïd, affirme que les trois ans de validité leur permettent de faire une évaluation pour savoir si les mêmes associés continuent de détenir les mêmes parts sociales et aussi, combattre ce système de prête-nom. Pour ce portail, le président de la République, Félix Tshisekedi, vient de démystifier ce secteur de la sous-traitance qui était un circuit très fermé et aujourd'hui ouvert à tous les Congolais de tous les niveaux et qui va permettre de développer la classe moyenne congolaise. Ainsi, estime Le Potentiel, l'attestation délivrée par l'ARSP constitue une preuve de reconnaissance officielle de l'activité de sous-traitance et est exigée dans toutes les grandes entreprises de différents secteurs avant l'octroi d'un marché.
EcoNews reste sur la même page signale que pour le moment, l’ARSP a l’avantage d’avoir un inspecteur outillé au service de la nation. En effet, note cet hebdomadaire, très peu de temps après sa prise des fonctions comme directeur général de cet établissement public, Miguel Kashal avait entrepris une série d’actions qui ont marqué les esprits et qui l’ont positionné comme le meilleur gestionnaire, le premier, à avoir bien compris la vision ayant conduit à la création en 2017, de cet établissement public, à savoir, l’émergence d’une vraie classe moyenne sociale en RDC. Parmi ses actions, ce tabloïd cite entre autres, la mission de contrôle et de conformité menée sur le terrain et qui avait révélé l’existence des sociétés prête-nom et autres stratégies de lutte contre la fraude, en vue de détecter et mettre fin aux actions des irréguliers. Ce portail rappelle que la législation en vigueur réserve 51% des parts aux actionnaires congolais dans toute société de sous-traitance créée contre 49% pour les expatriés. Mais dans la pratique, rapporte EcoNews, un système de prête-nom avait servi à contourner cette mesure. Près de 90% des sociétés étaient concernées par ce système de fraude difficile à démanteler, mais qui portait préjudice au trésor public et aux entrepreneurs congolais.
Forum des As précise que des mécanismes sont donc mis en place pour permettre, non seulement aux sous-traitants congolais de gagner des marchés, mais aussi de les aider à sortir de la pauvreté et à devenir millionnaires. Tout est en marche, cette fois-ci, pour une ARSP rénovée, au service de la population congolaise.
La Prospérité qui cite Miguel Kashal qui dit avoir constaté que les autres associés s’organisaient pour évincer les Congolais dans des sociétés une fois le permis obtenu. Les Congolais ne leur servaient plus à rien, poursuit ce quotidien. Ce que le DG de l’ARSP appelle de la fraude, de l’exploitation. Selon ce tabloïd, ce mandataire de l’Etat veut que les Congolais puissent avoir des parts réelles.
Sur une autre page, l’Avenir écrit sur la visite du chef de l’Etat aux sites des infrastructures et d’hébergement des athlètes des Jeux de la Francophonie, attendus dans les deux mois à venir. Ce quotidien note que c’est une véritable course contre la montre à un peu plus de deux mois de la tenue de ces jeux à Kinshasa. Beaucoup de défis restent à relever en termes de livraison d’infrastructures sportives et de l’hébergement des athlètes attendus fin juillet dans la capitale congolaise, rapporte ce tabloïd. C’est pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux que le président de la République, Félix Tshisekedi, a fait le tour des sites de la compétition ce mercredi, un mois après son dernier tour d’inspection, ajoute ce portail. A la première étape du stade des Martyrs, rappelle ce journal, le chef de l’Etat a visité les deux gymnases de 3000 et 2000 places en construction. L’Avenir est d’avis que si les grandes structures sont en phase de finition, en revanche, l’embellissement des lieux, la pose des gradins et l’installation de la climatisation restent encore à achever. Il en est de même du terrain de football et du stadium de basketball.
A ce sujet, souligne La Tempête des tropiques, le Président Félix Tshisekedi a rappelé son engagement pour l'organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa après deux reports. Le président de la République a exhorté les entreprises à redoubler d'efforts afin de tenir leurs promesses, note ce quotidien. Dans cette ronde, fait savoir ce tabloïd, le chef de l'État était accompagné du Premier ministre, Sama Lukonde, du ministre des Sports, François-Claude Kabulo et celui de la Communication, Patrick Muyaya. Les défis restent énormes mais les entrepreneurs semblent optimistes quant à la livraison des infrastructures dans les délais, assure La Tempête des tropiques.
