L’arme attribuée à Salomon Idi Kalonda appartenant au garde du corps de Matata, CONADE demande sa libération

Le parti politique Conservateur de la nature et démocrate (CONADE), allié d’Ensemble pour la République, demande la libération de Salomon Idi Kalonda après la révélation de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo selon laquelle, l’arme qu’on attribue à Salomon Idi appartenait plutôt à son garde du corps.

Le président de CONADE, Moise Moni Della qui pense que le reste des accusations n’est que du montage, appelle le Chef de l’Etat à « s’impliquer personnellement pour la libération de Salomon Kalonda » afin de permettre à tous les acteurs politiques de participer aux élections.  

« Voilà que les services ont induit toute la Nation en erreur, et l’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur, c’est diabolique. Et là on a induit plus particulièrement le président de la République, parce que moi personnellement je l’ai accusé nommément. Maintenant avec ça, le Président de la République peut prendre son courage, c’est lui le premier magistrat, et il doit donner l’ordre à la DEMIAP de libérer Salomon », explique Moise Moni Della.

Il fait remarquer que cette procédure de l'Etat-Major des Renseignements militaires (ex-DEMIAP) est déjà biaisée :

« Déjà lorsque les prémices sont fausses, le reste aussi tout le monde sait. Donc on a basé l’argumentaire du service sur le fait que c’est Salomon détenait une arme ». 

Selon lui, pour une affaire comme celle de détention d’une arme, l’opposant Augustin Matata n’a aucun intérêt à propager un mensonge :

« On peut ou ne pas aimer Matata Ponyo, vous voyez vraiment Matata Ponyo, ancien Premier ministre qui est au Congo et dire ça par plaisir ? Parce que s’il dit le contraire, mais c’est lui qui sera poursuivi. Il sait, il mesure bien la portée d’un tel message. Ici la vérité vient de triompher, on doit libérer Salomon ».

Après la conférence de presse de l'Etat-Major des Renseignements militaires accusant Salomon Idi Kalonda de détenir illégalement un pistolet, d’entretenir des relations avec des responsables du M23 et de l’armée rwandaise, l’ancien Premier ministre et sénateur Matata Ponyo a, sur son compte twitter affirmé que cette arme attribuée au conseiller principal et politique de Moise Katumbi, appartenait à son garde du corps.

« Le pistolet Jericho attribué faussement à M. Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier ministre. Cette arme a été perdue le 25 mai le jour du sit-in », précise Augustin Matata sur son compte twitter.  

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