La plateforme « Le Congo n’est pas à vendre » appelle à des mesures pour garantir la sécurité des activistes des droits de l’homme

« Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV), une plateforme regroupant des organisations de la Société civile de la RDC a appelé, mercredi 21 février, les autorités à prendre des mesures afin de garantir aux activistes des droits de l’homme et aux journalistes, les conditions nécessaires d’exercer leur travail dans la dignité et le respect des lois de la République.

Ces organisations ont lancé cet appel au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa.

Devant les journalistes, le président national de l’ONG ASADHO, Jean Claude Katende, a dénoncé ce qu’il qualifie d’arrestations arbitraires des activistes des mouvements citoyens par les services de sécurité, dont l’Agence nationale de renseignement, (ANR).

Il a cité, par exemple, l’arrestation il y a quelques semaines, des jeunes des mouvements citoyens alors qu’ils manifestaient pacifiquement à Kinshasa. 

Le président de l’ASADHO, a aussi fustigé des actes de torture dont ils ont été victimes.

« Nous disons que ce sont des arrestations arbitraires parce que ces citoyens n’ont rien fait, mais ils ont été arrêtés dans des conditions frisant l’attentat à la dignité humaine », regrette-t-il.

Il a souligné que les organisations des droits de l'homme et les mouvements citoyens sont fatigués de voir que la constitution par rapport à eux n’est pas respectée.

Ainsi, elles demandent que des mesures soient prises pour faire prévaloir la démocratie et garantir à chacun d’exercer son travail dans de bonnes conditions des droits et dans le respect de la dignité humaine. 

 

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