Kinshasa : plus de 30 nouveaux patients de l'ulcère de buruli (Mbasu) traités en 2 semaines

La 2e phase de la campagne des soins gratuits de l’ulcère de buruli, appelé communément Mbasu, s’est clôturée samedi 23 mars à Kinshasa sur "une note positive".  En effet, selon un spécialiste des plaies venu de France, Dr Jean-Paul Lembelembe, la polyclinique la Charis a suivi et traité une trentaine de nouveaux patients qui sont actuellement en bonne évolution. 

Ces malades ont été traités grâce à l’utilisation d'équipements spécifiques de standard international qu’il a apportés ; notamment pour faire la greffe cutanée, en vue de raccourcir le délai de cicatrisation.

Dans l'entre-temps, les nouveaux cas continuent à être traités sur place par les médecins et le personnel de santé formés par les spécialistes venus de France et aussi avec l'assistance de la télémédecine.

Dr Jean-Paul Lembelembe dit sa joie:

« Nous avons reçu des gens qui sont venus de très loin dans des communes comme Maluku ; Nsele ; grâce à Radio Okapi qui a sensibilisé les gens qui ont entendu ce que vous leur avez dit. Certainement c’est une note positive! Les gens sont sensibilisés et veulent avoir une réponse à cette question de Mbasu. Nous avons eu une trentaine de nouveaux patients ; je ne compte pas les anciens ; une trentaine aussi".

Il affirme avoir apporté un équipement appelé "'dermatome' pour faire des greffes cutanées ; parce que l’ulcère de veine en particulier comme il faut environ sept ou huit mois ; si on veut raccourcir le délai de cicatrisation, il faut greffer. Et, pour cela, il faut du matériel et équipement spécifique ».

Il dit avoir apporté aussi pour assurer la sécurité du matériel de stérilisation.

Ce spécialiste a dû apprendre aux médecins de Kinshasa comment faire des greffes, pour pouvoir raccourcir le délai de cicatrisation.

Il garantit enfin la poursuite du programme avec la télémédecine pour faire une telle assistance et des télé consultations avec les médecins de Kinshasa.

La deuxième phase de cette campagne a été lancée le vendredi 8 mars, à la polyclinique Charis de Ngaliema.

Selon Dr Jean-Paul Lembelembe, l’ulcère de buruli une plaie qui ne se cicatrise pas. Le vrai Mbasu qu’on connait, c’est l’ulcère micro bactérienne ulcéros, de la même famille que les autres micro-bactéries, qui sont les micro-bactéries de la tuberculose et de la lèpre.

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