Les populations ayant fui les zones sous occupation du M23 vivent dans une grande vulnérabilité, rapporte ce mardi 28 mai l’ONG Médecins sans frontières qui intervient dans ces zones. Nombreuses sont les familles ayant déjà fui plus d’une fois. Ces personnes déplacées se regroupent dans des localités qu’elles jugent plus sécurisés mais elles vivent dans une forte précarité.
Elles proviennent des secteurs de Kibirizi, Bambu, Mweso et Rutshuru.
« On rencontre une population assez vulnérable. Les cas de choléra ont augmenté. On est aussi en train de gérer des crises de paludisme qui touchent principalement des enfants. Ces populations sans abris sont exposées aux maladies infectieuses », explique Natalia Torrent, cheffe de mission de MSF.
L’ONG invite toutes les parties impliquées dans ce conflit au respect du droit international humanitaire afin de faciliter la prise en charge des populations civiles.
MSF dénonce aussi la détérioration de la situation sécuritaire qui affecte une situation humanitaire déjà très grave.