Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a besoin de 21,4 millions de dollars jusqu’à la fin 2024 pour intensifier en urgence les efforts de réponse et de prévention en faveur des réfugiés dans les pays touchés par l’épidémie de la Mpox dont la RDC.
Cet appel a été lancé mercredi 11 septembre dans le but de soutenir près de 10 millions de personnes déplacées de force et de communautés hôtes dans 35 pays d’Afrique.
Au moins 88 cas de la Mpox (Variole de singe) ont été signalés parmi les réfugiés en Afrique, dont 68 en RDC, le pays qui a enregistré le plus grand nombre de cas dans le monde. Des cas ont également été signalés parmi les réfugiés de la République du Congo et du Rwanda.
« Cette nouvelle épidémie de variole met en danger les populations les plus vulnérables, notamment de nombreux réfugiés et communautés déplacées de force qui vivent dans des conditions difficiles », déclare dans un communiqué Allen Maina, responsable de la santé publique au HCR.
L’Afrique abrite plus d’un tiers de personnes déplacées de force dans le monde. Nombreux d’entre elles résident dans des pays confrontés à la transmission de la Mpox. Et elles se trouvent dans des situations extrêmement vulnérables, aggravées par des conflits prolongés, un manque chronique de financement humanitaire et des catastrophes multiples, poursuit le HCR.
L’agence onusienne appelle donc la communauté internationale à accroître son soutien financier afin de stimuler les efforts de préparation et de réponse et de réduire l’exposition à la maladie des personnes les plus exposées.
À ce jour, plus de 20.000 cas suspects ont été signalés en 2024 en Afrique. 88 cas de la Mpox sont signalés parmi les réfugiés sur le continent.