La population de la commune de Nzanza dans la ville de Matadi (Kongo-Central) a dénoncé, mercredi 22 janvier, la recrudescence du banditisme urbain, communément appelé phénomène « kuluna ». Ces bandits opèrent en grand nombre avec des armes à feu et les machettes. Ils volent et blessent des gens. Ces Kuluna violent également les femmes lors de leur braquage.
Les habitants de cette commune se sont exprimés après qu’un nouveau forfait s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi, au quartier Camp Banana. Selon des témoins, un groupe des bandits munis d'armes à feu, des gaz lacrymogènes et des machettes ont tiré plusieurs coups de feu en l'air, lors de l'attaque du domicile d'un commerçant.
Ces malfaiteurs ont pris la fuite sans être inquiétés, après leur forfait.
La bourgmestre de Nzanza, Nana Esther Mazomba, confirme les faits. Il demande au maire de Matadi de réquisitionner des militaires pour appuyer la police dans la traque de ces bandits :
« Il y a eu des inciviques, appelés communément Kuluna, ils sont venus avec des minutions. Ils ont saccagé. Ils ont commencé par le quartier Banana, ils sont allés vers Kitomesa et même au quartier Nzanza. Ils étaient nombreux. L’effectif des policiers que nous avons à la commune n’arriverait pas à faire face à ces inciviques, au regard de leur nombre et minutions ».
En début de semaine, une voiture de la police a été brûlé au rond-point Nzanza par ces mêmes bandits.