Face aux inondations à répétition la société civile de Kasangulu recommande le curage régulier de la rivière Lukaya


Face aux dernières inondations qui ont frappé le territoire de Kasangulu, la société civile de cette entité du Kongo-Central a appelé, mardi 8 avril, les autorités à procéder au curage de la rivière Lukaya, qui déborde à chaque grande pluie. Pour cette organisation citoyenne, cette opération d’assainissement est l’une des solutions préventives des inondations.        

Dans une interview à Radio Okapi, la société civile de Kasangulu a fait une série de recommandations aux autorités locales et provinciales à la suite des dégâts, tant humains que matériels, enregistrés après les inondations de la semaine dernière. Selon Jacques Komba, coordonnateur de la société civile de Kasangulu, le débordement fréquent de la rivière Lukaya cause de nombreux dégâts dans ce territoire et dans d'autres parties de la ville voisine de Kinshasa. Il ajoute que cela contribue aussi à la dégradation rapide de la route nationale numéro 1 Kinshasa – Matadi, avec des érosions.

Mieux gérer les déchets

Après la dernière pluie torrentielle, une tête d'érosion s’est formée au niveau du péage de Kasangulu, menaçant de couper la route en deux. Cet acteur de la société civile souligne également le manque d’un système de drainage des eaux, l'absence d'assainissement et de politique de gestion des déchets. Il condamne le comportement de la population qui déverse des immondices dans la rivière Lukaya et les constructions anarchiques qui envahissent le lit de ce cours d’eau.

Pour prévenir les drames dus aux inondations, surtout en ce mois d’avril où les pluies sont abondantes, Jacques Komba recommande aux autorités de prendre des mesures urgentes :

« L'autorité doit être prévoyante, c'est-à-dire prendre des dispositions en amont, au lieu d'attendre que les dégâts puissent arriver : le curage de la rivière Lukaya, prendre des dispositions pour que les maisons qui sont tout au long de la rivière ne soient plus là pour épargner des vies humaines ».

Jacques Komba accuse les services d'urbanisme et habitat ainsi que des travaux publics et aménagement du territoire de ne pas bien effectuer leur travail.

 

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