À Kinshasa, capitale en pleine expansion, les embouteillages ne sont pas qu'un désagrément : ils constituent un véritable frein à la vie quotidienne. Des milliers de Kinois luttent chaque jour pour atteindre leur lieu de travail, victimes d'une circulation paralysée. Entre l'indiscipline de certains usagers et le délabrement des infrastructures routières, les responsabilités sont multiples. Bien que le Chef de l'État ait exhorté le Gouvernement à agir et que des mesures comme la circulation alternée aient été tentées, le problème persiste. Il s’empire même.
-Que faire pour fluidifier la circulation dans la ville de Kinshasa ?
Invités :
-Jésus-Noel Sheke, ministre provincial du Plan en charge de la coordination et de suivi de l’action gouvernementale.
-Delphin Mwadi, assistant et chercheur à l’Université de Kinshasa. Il est expert à l’Observatoire national d’aménagement du territoire au sein du ministère d’Aménagement du territoire (ONAT). Il est aussi expert en cartographie numérique et télédétection.
-Jean-Claude Katende, avocat et président de l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO). Il est également vice-président de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).