Le docteur Thembo a précisé que sa structure ne compte actuellement que sept sages-femmes, alors que les besoins de la maternité exigeraient un effectif bien plus important. Il a exhorté les parents à orienter davantage leurs enfants vers les écoles qui forment des sages-femmes, soulignant la nécessité de cette profession essentielle pour accompagner et soutenir les femmes enceintes lors de l’accouchement.
Il a rappelé que, après trois ans de formation dans un institut supérieur ou quatre ans à Institut technique médical, (ITM) les étudiants sont habilités à prendre en charge de manière professionnelle les femmes enceintes.
« Le message que je souhaite adresser à la communauté est d’inciter les parents à encourager leurs enfants à choisir cette filière, encore peu connue. Autrefois, la plupart des gens optaient pour la formation générale d’infirmier. Aujourd’hui, il existe des spécialités dédiées, comme celle de sage-femme, qui assurent un suivi spécifique de la grossesse et de l’accouchement. »
Selon des sources locales, cette pénurie intervient dans un contexte sanitaire déjà fragilisé, marqué par l’insécurité et la fermeture de plusieurs structures de santé, rendant d’autant plus crucial le renforcement des ressources humaines dans le domaine de la santé maternelle.
