La Croix-Rouge de la localité de Njiapanda, dans le territoire de Lubero ( Nord-Kivu ), peine à fonctionner normalement à cause du manque d’équipements de protection. C’est ce qu’a révélé Alexis Fimbo, coordonnateur local de cette structure humanitaire, à l’occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, célébrée jeudi 8 mai.
Selon lui, les volontaires engagés dans les opérations d’enterrement des corps en décomposition sont particulièrement exposés à des risques sanitaires. « Depuis le massacre du mois de juin de l’année passée jusqu’à ce jour, la Croix-Rouge éprouve d’énormes difficultés pendant l’enterrement des corps en décomposition », a-t-il fait savoir.
L'absence d’équipements de protection individuelle empêche ces volontaires d’accomplir leur mission en toute sécurité. « Notre travail, c’est de protéger la population, mais nous sommes déjà exposés, car nous nous rendons là-bas sans équipements de protection », a précisé Alexis Fimbo.
Face à cette situation, il lance un appel à l’aide aux personnes de bonne volonté et aux partenaires de la Croix-Rouge pour qu’ils fournissent en urgence les équipements nécessaires. « Qu’ils fournissent un effort pour nous envoyer à temps ces équipements afin qu’ils soient prêts pour le travail », a-t-il plaidé.