De nombreux jeunes traversent aujourd’hui une véritable crise de « mentorship », ou plus précisément un manque de repères inspirants durant leur adolescence. Cette période charnière, où chaque individu cherche à se construire une identité, nécessite non seulement un accompagnement, mais aussi la présence de modèles adultes issus de la société, qui servent de points de référence.
L’être humain a un besoin inné de s’identifier à des modèles pour s’affirmer et grandir harmonieusement. Dès l’enfance, l’enfant imite ses parents, cherchant à leur ressembler. Il s’adonne ainsi à des jeux de rôle comme « papa et maman », la marchande ou la maîtresse d’école. La petite fille se déguise en princesse, tandis que le garçon endosse le costume de Superman. À l’adolescence, le jeune s’appuie sur des modèles et des influences pour s’intégrer aux normes sociales.
Malheureusement, au fil du temps, notre société, enfermée dans ses difficultés et confrontée à un déclin des valeurs morales, offre de moins en moins de modèles positifs à une jeunesse en quête d’identité. Qu’il s’agisse des enseignants, des parents ou des figures d’autorité, aucune catégorie sociale ne semble épargnée par ce « désert » de valeurs.
Pourtant, l’influence des adultes sur les enfants, et plus particulièrement sur les adolescents, est indéniable. Elle oriente leur vie sociale et façonne les idéaux moraux qu’ils poursuivent.
Dans ce numéro, Bana Okapi met en lumière l’importance du mentorat et l’impact des modèles sociétaux sur les jeunes, essentiels à la réalisation de leurs projets d’avenir.
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