Plus de 700 ex-miliciens Mobondo en errance à Kwamouth (armée)


Plus de 700 ex-miliciens Mobondo, ayant quitté la brousse, sont en attente du processus de réinsertion par l’armée, mais restent en errance au village Kinsele, situé dans le territoire de Kwamouth (Maï-Ndombe). L’armée, qui a annoncé cette situation, lundi 19 mai, accuse ces ex-combattants d’être responsables de plusieurs dérapages, notamment des tracasseries, des extorsions et des vols de biens appartenant aux populations civiles.

Des ex-miliciens Mobondo sont visibles dans plusieurs endroits, notamment au village Kinsele, situé sur la RN17, leur présence massive dans cette partie du Maï-Ndombe inquiète les populations civiles, qui déplorent des actes de vandalisme perpétrés par certains d’entre eux. Selon les sources militaires, ces ex-combattants Mobondo proviennent de différentes factions de cette milice qui sème l’insécurité dans le territoire de Kwamouth depuis près de trois ans.

Le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole de la 11e région militaire, chargée des opérations de sécurisation de ce secteur, rassure que des mesures sont prises pour maîtriser la situation et assurer la protection des habitants.

« Il s’observe une présence massive de plus de 700 ex-combattants Mobondo ayant quitté la brousse à la suite de la campagne de sensibilisation menée par la réserve armée de la défense (RAD).  Cependant, en attendant leur évacuation vers des sites de regroupement appropriés, certains se livrent à des actes de tracasseries, de vols et de pillages des biens de la population civile.  Les FARDC réitèrent leur engagement de protéger les populations civiles et de neutraliser toute menace contre la paix dans ce coin de la province », a confirmé le porte-parole de l’armée dans la province de Maï-Ndombe.

Face à cette situation préoccupante, la société civile locale appelle l’armée à tout mettre en œuvre pour encadrer ces ex-combattants, afin d’assurer leur réinsertion et de restaurer l’ordre public dans les zones affectées.