La République démocratique du Congo (RDC) organisera le 41e Championnat d’Afrique de lutte en 2026.
L'annonce a été faite mardi 20 mai à Kinshasa par le président de la Fédération congolaise de luttes associées, Éric Kinzambi.
La capitale congolaise a été choisie pour abriter cette compétition notamment grâce à ses infrastructures modernes construites pour les Jeux de la Francophonie.
Le président de la Fédération congolaise de luttes associées a, d'ailleurs, sollicité et obtenu l’appui de l’expertise des Jeux de la Francophonie, représentés par son directeur national, Isidore Kwandja.
Depuis le succès de ces jeux et plusieurs de ses héritages laissés, la RDC est désormais en mesure d’accueillir toutes les compétitions continentales, estiment certains dirigeant sportifs.
C’est déjà le cas avec l’organisation réussie de la 26e édition du Championnat d’Afrique féminin de handball, qui s’est tenue du 27 novembre au 7 décembre 2024 aux Gymnases jumelés du stade des Martyrs, ainsi que la 21e édition du Championnat d’Afrique de boxe amateur prévue en octobre 2024.
Le 41e Championnat d’Afrique de lutte 2026 sera donc la troisième grande compétition continentale organisée par le pays depuis ces Jeux, et ce n’est pas fini, soutiennent de nombreux dirigeants sportifs.
Grâce à l’expertise, aux ressources humaines qualifiées et aux infrastructures disponibles, le Comité national des Jeux de la Francophonie mettra tous ces atouts à disposition des fédérations sportives, selon leurs besoins, afin de promouvoir le rayonnement du pays.
Dans son allocution aux médias, après son entretien avec le directeur des Jeux de la Francophonie, Éric Kinzambi a souligné l’importance de s’appuyer sur cette dynamique en collaborant étroitement avec le comité pour assurer le succès de ce championnat, qui sera organisé pour la toute première fois en Afrique subsaharienne.
Il précise que la RDC a le privilège d’accueillir cette compétition majeure.
De son côté, Isidore Kwandja a rappelé que la lutte a toujours été l’une des disciplines phares des Jeux de la Francophonie. Bien avant ces Jeux, la lutte avait été choisie pour la compétition test, ce qui a permis la formation des arbitres nationaux, des bénévoles et des techniciens. Cet acquis sera un atout majeur pour la réussite de ce championnat.
« Organiser ce championnat de lutte contribuera également à rafraîchir les infrastructures, à les maintenir en bon état et à les garder toujours prêtes », a conclu le Directeur national des Jeux de la Francophonie.