Le président de la République a exprimé, vendredi 23 mai, sa désapprobation face à la recrudescence des actes de déstabilisation visant les institutions provinciales du pays.
Félix Tshisekedi l’a fait savoir au cours de la 44ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue à Kinshasa.
Il a relevé que ces conflits, matérialisés par des motions de défiance entraînant la destitution des gouverneurs, freinent le développement des provinces.
« Notre pays fait face à une crise sécuritaire majeure dans sa partie orientale, crise qui requiert une mobilisation de toutes les forces vives de la nation. Pourtant, nous assistons paradoxalement à une recrudescence d’actes de déstabilisation des exécutifs provinciaux », a rapporté le Chef de l’État dans le compte rendu du porte-parole du Gouvernement congolais.
Selon Félix Tshisekedi, une telle situation fragilise davantage l’unité nationale et entrave les efforts en cours pour restaurer la paix et reconstruire les zones sinistrées.
Face à cette situation préoccupante, le président de la République a insisté sur l’impératif d’adopter sans délai des mesures concrètes visant à contenir les crises actuelles et, surtout, à prévenir leur expansion et leur répétition.
« La stabilité des gouvernements provinciaux est aujourd’hui une exigence vitale pour garantir le bon fonctionnement de l’État et préserver la cohésion nationale », a-t-il souligné.
Félix Tshisekedi intervient trois jours après que le gouverneur de province du Kasaï-Oriental a été mis en accusation par l’Assemblée provinciale.