L’Institut national de la santé publique (INSP) a signalé, mercredi 28 mai, la présence de 30 cas de variole du singe, aussi appelée Mpox, à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, avec un décès enregistré. Selon les chiffres compilés par l’INSP, le pays a recensé 182 nouveaux cas confirmés la semaine dernière, portant le total de cas depuis le 1ᵉʳ janvier 2024 à 21 452.
Dans un communiqué adressé aux médias, l’INSP indique que l’épidémie de Mpox est en légère régression en République démocratique du Congo. Toutefois, la capitale Kinshasa demeure particulièrement touchée, avec 88 nouveaux cas signalés en une semaine, dont une grande partie dans les milieux carcéraux.
Un contrôle sanitaire renforcé
Le Dr Adélard Lofungola, de l’INSP, assure que la situation est sous contrôle grâce aux campagnes de vaccination. Cependant, il met en garde contre les risques élevés de flambée épidémique lorsque des cas apparaissent dans des environnements clos, comme les prisons.
Face à cette situation, l’Institut national de la santé publique intensifie ses investigations afin d’identifier d’autres cas suspects et organiser une nouvelle campagne de vaccination pour immuniser les personnes en contact avec les malades.
Une campagne élargie aux établissements pénitentiaires
En novembre 2024, les autorités congolaises ont étendu leur campagne de vaccination aux prisons de la capitale pour mieux contenir la propagation de la maladie. Cet effort vise à réduire les risques de transmission dans ces milieux où les contacts rapprochés favorisent la circulation du virus.
Avec ces mesures, l’INSP espère contenir la progression de l’épidémie et renforcer la protection des populations les plus exposées. La vigilance reste de mise alors que le pays continue de surveiller de près l’évolution de la situation sanitaire.