Le Comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’État (CSP) a réuni les parties prenantes pour valider son plan d’actions pour l’année 2025. Cette activité s’est faite au cours d’un atelier organisé jeudi 5 et vendredi 6 juin, sous la supervision du vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, le ministre des Finances et celui du Budget.
Cet atelier a permis de valider le plan d’action pour l’année 2025, un document stratégique qui vise à optimiser la gestion de la paie. Le document se base sur les conclusions de missions menées en province en décembre dernier par le Comité de suivi de la paie, et sur les recommandations issues de l'atelier d'évaluation de la bancarisation de la paie, tenu en novembre 2023.
Ce plan d’action ainsi validé comprend 30 objectifs opérationnels et des actions concrètes. Il est structuré autour de trois axes majeurs : la proximité de la paie pour les agents, l'amélioration des aspects administratifs, et le renforcement des aspects juridiques et techniques du processus.
Améliorer les conditions de la paie des agents publics
A travers cette réflexion, le gouvernement affiche son ambition d’améliorer les conditions d’exécution de la paie sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones sous contrôle des rebelles de l’AFC/M23, comme les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement mise notamment sur des solutions digitales.
Selon Yannick Isasi Ndelo, vice-président du CSP, des travaux sont en cours pour garantir que les agents présents dans la zone contrôlée par les rebelles continuent de percevoir leurs salaires.
L’atelier de validation a rassemblé des représentants des services utilisateurs du personnel de l’État ainsi que des opérateurs de paie. Ces derniers ont examiné les échéances d’exécution fixées par le plan d’actions 2025, en mettant l’accent sur la nécessité d’une mise en œuvre rapide et efficace.
