La 20e édition de la DRC Mining Week (Semaine congolaise consacrée au secteur minier) s’est achevée ce vendredi 13 juin à Lubumbashi, après quatre jours riches en expositions, échanges et conférences. L’événement a réuni des centaines d’acteurs du secteur minier venus du monde entier, venus explorer les opportunités d’investissement dans un pays aux ressources naturelles considérables.
L’un des temps forts de cette clôture a été l’intervention de l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, qui a pris la parole pour souligner l’engagement croissant de son pays dans le secteur minier congolais.
En poste à Kinshasa depuis 2023, la diplomate américaine a déclaré constater une augmentation notable du nombre d’entreprises américaines s’intéressant aux secteurs minier et énergétique en RDC. Toutefois, elle a également évoqué les défis liés à la réputation du pays, notamment les problèmes de travail des enfants, de corruption et d’extraction de ressources dans des zones de conflit.
« Il ne fait aucun doute que les États-Unis commencent à prendre conscience du fait que, pendant trop longtemps, ils ont manqué de compétitivité commerciale en Afrique subsaharienne », a-t-elle reconnu. Elle a souligné que cette tendance est en train de s’inverser depuis l’administration Trump, avec un tournant vers une croissance portée par l’investissement et le commerce.
Selon elle, les États-Unis adoptent désormais une approche fondée sur un partenariat commercial équitable, avec une volonté de traiter les pays africains comme de véritables partenaires économiques, et non plus seulement comme des bénéficiaires d’aide au développement.
Cette nouvelle dynamique devrait ouvrir la voie à une coopération renforcée entre Washington et Kinshasa, notamment dans les domaines stratégiques des chaînes d’approvisionnement et de la transition énergétique.