Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, a qualifié dimanche 15 juin, la béatification de Floribert Bwana Chui d’appel fort adressé aux fidèles catholiques congolais et à toute personne de bonne volonté à s’engager en faveur d’une gestion intègre et transparente de la chose publique, dans un esprit de justice, de paix et de foi.
Présent à Rome comme concélébrant de la messe de béatification, le cardinal a exprimé la fierté de l’Église congolaise d’avoir l’un de ses fils reconnu modèle d’honnêteté et d’intégrité morale.
« La béatification de Floribert Bwana, au cœur d’une crise sécuritaire dans l’Est de la RDC — notamment à Goma, où il a héroïquement vécu les valeurs évangéliques jusqu’au martyre — est un signe de la présence de Dieu au milieu de son peuple meurtri », a-t-il souligné.
Un engagement ecclésial contre la corruption
Le cardinal a annoncé que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’apprête à adopter des orientations pastorales en vue d’un engagement accru contre la corruption, qu’il qualifie de véritable gangrène sociale.
Selon lui, cette béatification nourrit l’espérance en une paix durable pour la RDC, en invitant les consciences à se ressaisir et se réconcilier avec les principes d’éthique et de vérité.
Depuis la place Saint-Pierre, lors de l’Angélus du dimanche 15 juin, le pape Léon XIV a salué cette béatification, qualifiant Floribert de « modèle de courage et d’espérance pour la jeunesse de la RDC et de toute l’Afrique ».