Le bilan provisoire du naufrage survenu le 11 juin au large du lac Tumba, à proximité de Bikoro dans la province de l’Equateur, fait état de 48 corps repêchés et inhumés, 46 personnes secourues et 107 passagers portés disparus. Ce bilan a été présenté dimanche 15 juin par le ministère de l’Intérieur et sécurité.
Les victimes étaient à bord de trois pirogues motorisées ayant chaviré à la suite de violentes perturbations météorologiques sur le lac, selon la même source.
Dimanche, Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, a annoncé le déploiement d’une mission interministérielle à Bikoro pour procéder à un état des lieux complet et coordonner la réponse humanitaire.
Face à cet énième naufrage, la Coordination provinciale du Panel des experts de la société civile de l’Équateur (PESOCIVEQ) exprime sa consternation et appelle les autorités provinciales et nationales à agir rapidement pour retrouver les corps, apporter assistance aux survivants et ouvrir une enquête afin d’établir les responsabilités sur l’absence de contrôle.
-Comment expliquer cet énième naufrage malgré les mesures prises par le gouvernement pour éviter ces types d’accidents ?
Invités :
-Jean-Marie Abolia, secrétaire général au ministère des Transports, voies de communication et désenclavement.
-Prudent Mpama, président national de l’Alliance des armateurs de la RDC. Il est aussi secrétaire général de l’Association des armateurs du Lac-Kivu.
-Freddy Bonzeke Ono, député national élu de la circonscription électorale de Mushie dans la province du Mai-Ndombe. Il prépare une proposition de loi relative à la navigation sur les cours d’eaux de la RDC.
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