Un atelier de renforcement des capacités en expertise balistique se tient depuis lundi 17 juin à l’Auditorat général des FARDC à Kinshasa. Organisé par la Section d’appui à la justice (JSS) de la MONUSCO, via sa cellule d’appui aux poursuites (CAP), cet atelier cible les magistrats militaires et officiers de police judiciaire (OPJ). Il se poursuivra jusqu’au 27 juin 2025.
L’objectif de la formation en expertise balistique est de doter les magistrats et les OPJ de compétences techniques avancées pour une meilleure conduite des investigations criminelles durant les phases pré-juridictionnelles et juridictionnelles.
La balistique forensique, selon Elodie Moser, cheffe de la section JSS de la MONUSCO, constitue un outil scientifique clé pour établir la vérité dans un contexte d’insécurité complexe comme celui de la RDC :
« L’expertise balistique permet, par l’analyse des armes, des munitions et des impacts, d’établir les faits, d’orienter les enquêtes et d’identifier les suspects ».
Pour le général Jacques Kyamandja, cette formation permettra de mieux comprendre les conditions d’usage des armes :
« Elle nous aide à savoir quel type d’arme a été utilisé, s’il s’agissait d’un tir à bout portant ou à distance, et le calibre en question ».
Les participants sont donc appelés à maîtriser les techniques de collecte, de préservation et d’analyse des preuves balistiques, cruciales pour améliorer la qualité des enquêtes et des procès en matière de crimes impliquant l’usage d’armes à feu.