
Beaucoup de crimes restent impunis parce que leurs auteurs parviennent à échapper à la justice en quittant le pays où ils les ont commis. Pour lutter contre ce phénomène, il est essentiel de développer une coopération judiciaire régionale et internationale efficace. C’est tout l’enjeu de l’atelier qui s’est clôturé ce mercredi 3 décembre à Kinshasa, après trois jours de travaux.
Cet atelier a réuni des hauts magistrats civils et militaires venus de plusieurs provinces.
Placée sous le thème : « La coopération judiciaire internationale : quelques expériences régionales », la rencontre visait à renforcer la connaissance des participants sur :
- Les conventions de collaboration judiciaire signées par la RDC avec d’autres États
- La rédaction, transmission, suivi et exécution des demandes de coopération judiciaire
- Le développement de l’entraide judiciaire internationale, notamment les commissions rogatoires.
Pour Aurélien Kajangu, magistrat, cette formation est cruciale.
D’après elle, cette formation permet de mieux préparer les juridictions congolaises à poursuivre les criminels, où qu’ils se réfugient.
Pierre Shindano, procureur général et point focal du réseau, insiste :
« Aucun crime ne devrait rester impuni. Cette formation est venue aider en ce sens ».
Recommandations des participants
Pour lutter efficacement contre la criminalité nationale et internationale, les participants recommandent :
- La coordination des services d’application des lois pénales pour un meilleur partage d’informations
- La mise en place de réseaux de champions de la coopération régionale afin de dynamiser la collaboration judiciaire internationale.
Cet atelier a été organisé par le Réseau de coopération judiciaire de la région des Grands Lacs, point focal RDC, en partenariat avec la Section d’appui à la justice de la Division de l’État de droit et des institutions de sécurité de la MONUSCO.






