La coordination provinciale du Panel des experts de la société civile de l’Equateur exige plus de transparence dans la gestion des fonds alloués aux victimes du naufrage survenu le 11 juin dernier sur le lac Tumba, dans le territoire de Bikoro.
En séjour à Mbandaka, le coordonnateur provincial de cette structure, Christophe Yoka, a exprimé son indignation face à ce qu’il qualifie de gestion chaotique de la catastrophe ayant coûté la vie à une cinquantaine de personnes.
Selon lui, l’absence quasi-totale d’un dispositif d’urgence au niveau local a gravement aggravé la situation humanitaire et sanitaire. Il déplore notamment que des moustiquaires imprégnées aient été utilisées pour repêcher les corps, faute d’équipements adéquats.
Christophe Yoka affirme par ailleurs que les opérations de recherche des personnes disparues ont été suspendues sans explication claire, alors que des dizaines de familles sont encore dans l’attente. Il souligne également l’absence de toute forme de soutien psychologique, socio-économique ou médical aux survivants et aux familles endeuillées.
Contacté par Radio Okapi pour réagir à l’arrêt présumé des recherches, l’administrateur du territoire de Bikoro, Justin Mputu, est resté injoignable.
